lundi 26 mai 2014

Tahiti Fa'ahotu : le choix de la valorisation des ressources naturelles par l'éco-innovation

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 9
 
En savoir plus sur le "Tour d'horizon de l'innovation en francophonie"...
http://recrea-innov.blogspot.fr/2014/05/innovation-tour-dhorizon.html


 

Le Pôle d'innovation de Polynésie Française (1) s'est fixé pour objectifs :
  • Créer localement un réseau de chefs d’entreprise et de chercheurs attachés à s’impliquer dans une collaboration active visant à créer les produits innovants de demain
  • Développer les partenariats nationaux et internationaux élargissant le réseau
  • Orienter les projets innovants vers des financements permettant leur déploiement 
  • Labelliser les projets pour leur apporter la crédibilité nécessaire à l’accès à ces financements 
  • Soutenir la formation de futurs créateurs de valeur
 
 
Tahiti Fa'ahotu a fait le choix de la valorisation des ressources naturelles par l'éco-innovation autour de quatre thématiques : 
  • Exploitation des Ressources naturelles marines
  • Exploitation des Ressources naturelles terrestres
  • Biodiversité, biomolécules d'intérêt et biotechnologies
  • Energies renouvelables, et préservation durable des milieux
 
Parmi les adhérents à cette initiative qui a pris corps sous la forme d'une association, l'on retrouve pêle-mêle, des parfumeurs, des industriels de l'agro-alimentaire, des acteurs de l'énergie, de l'océanographie, etc.
 
Et parmi les projets labellisés ... 
  • HAARI Polynésie : Etude de la diversité variétale du cocotier en Polynésie dans la perspective de transformations et de valorisations alimentaires
  • ProPHA : Criblage de bactéries productrices de bioplastiques
  • CIGUATRAIT : Etude de valorisation industrielle d'un dérivé de remède traditionnel à aplication thérapeutique dans le traitement des intoxications ciguatériques
  • POLYPERL : Gestion intégrée et adaptation de la perliculture en Polynésie française dans le contexte du changement global : approche environnementale, économique et social.
  • POMARE : Invertébrés marins benthiques de Polynésie française, de la Martinique et de la Réunion : interactions et évaluations de la chimiodiversité pour un usage durable
  • NETNACRES: Protection des coquilles de nacres en production perlière
  • POLYFLOC: Adaptation des techniques du "Biofloc", système d'élevage hyper intensif de crevettes, au contexte économique locale de la filière crevette.
  • COBIOPOL: Conservateurs naturels issus de la biodiversité polynésienne pour la cosmétique et l'alimentation
 Un bel exemple de synergie où l'innovation donne du sens à la Recherche. 
 
Plus d'infos sur : http://www.tahitifaahotu.pf
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014

Innovation : comment maîtriser les coûts ?

Lors de chacun des séminaires innovation (1) que j'ai eu le plaisir de conduire il s'est trouvé un participant particulièrement féru de Finances. Et c'est tant mieux !!! Car contrairement à l'idée reçue, j'ai fait le constat que les décideurs à culture financière comptent parmi les plus fervents partisans d'un processus innovation maîtrisé.



 
Et ce pour une raison bien simple, le Programme Innovation permet de gérer analytiquement chaque projet et d'affecter l'ensemble des coûts liés au processus innovation en fonction de la clé de répartition préalablement convenue : % temps passé, % projets, % services, % famille, etc.
 
Comme nous l'avons dit dans l'article intitulé "La bible de l'innovateur : son Business Plan" (1), chaque projet d'innovation n'a effectivement de sens que si au final il sert la commercialisation d'un produit ou d'un service novateur. Et la phase R&D ne doit pas nous faire perdre de vue des dimensions essentielles de la réussite de ce lancement à venir :
 
- Le TEMPS : toutes les études de marché ont été conduites en amont de l'élaboration du produit, si cette phase dure trop longtemps elles deviendront caduques
 
- Le BUDGET : si la phase R&D dure plus que prévu alors les coûts de recherches à imputer seront plus importants que prévus ce qui peut fondamentalement infléchir le ROI prévisionnel
 
- La MARGE : si un produit est plus élaboré ou plus technique alors son coût de fabrication risque d'être plus élevé ce qui va fatalement impacter la marge
 
L'un des principaux avantages de l'approche Programme Innovation en Synthèse Créative, réside en ce qu'elle est itérative et SMART. 
  • Itérative car à chaque étape de son avancement, un projet est ré analysé au regard de son alignement avec le projet d'entreprise (et donc ses priorités), en fonction de son adéquation avec les besoins clients réactualisés et dans le contexte concurrentiel connu (3)


  • A chaque étape de décision de la vie d'un projet d'innovation (Cf. Séminaire de formation "Gérer un Programme Innovation") il convient de s'interroger si ce projet est SMART (4)
    • S pour Spécifique
    • M pour Mesurable
    • A pour Accessible/attractif
    • R pour Réaliste
    • T pour Temporel
 
 Le budget Innovation se pilote donc très simplement en quatre axes :
  1. Veille : allocation de ressources et achats d'études
  2. Synthèse Créative (5) : ateliers ayant pour objectif d'identifier des inventions (techniques, technologies, produits, services existants) susceptibles de constituer seuls ou combinés une/des offre(s) répondant au(x) besoin(s) exprimé(s).
  3. Projets Innovation : de l'identification de l'offre potentielle à la mise sur le marché
  4. Programmes Innovation : ensemble des coûts induits par le pilotage et les tâches centrales
 
Afin de piloter avec précision le coût de chaque Projet Innovation, une ventilation analytique est à déterminer pour les axes numéros 1, 2 et 4.
 
Les aficionados du reporting l'auront déjà compris, il est particulièrement aisé d'intégrer un Programme Innovation dans un processus d'élaboration budgétaire ... alors que la R&D constitue souvent un écueil à l'heure de boucler le budget...

Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 
Sources citées dans cet article :

mercredi 21 mai 2014

Innovation : Madagascar fait le pari de la jeunesse et des NTIC

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 11

En savoir plus sur le "Tour d'horizon de l'innovation en francophonie"...

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Dans un engouement de jeunes ayant des idées de projet à réaliser, les concours comme le « Startup Cup Madagascar » sont une des opportunités où leurs idées seront mises en valeur.
 
 
 
Dans son article du 17 Mars 2014 le media web "La Nation" nous livre sa vision de l'expérience ...
 
"Comme toute entreprise qui marche bien, c’est le business model qui fait que les activités ou bien les produits trouvent du succès auprès des consommateurs. C’est dans un esprit de valorisation des compétences locales en matière de nouvelle technologie et d’inciter les jeunes à créer de l’emploi que « Habaka Madagascar Innovation Hub », co-organise le Startup Cup Madagascar avec ses partenaires cette année. Les trois meilleures idées de cette première édition, recevront des prix. Le premier recevra le « Prix Antananarivo Startup Cup 2014 » qui s’élève à 3.000.000 Ar, le second à 2.500.000 Ar et enfin le troisième à 2.000.000 Ar. D’après Thierry Ratsizehena, membre de l’organisation du Startup Cup Madagascar, « pour cette fois-ci, c’est le business model qui sera jugé. Donc, les projets tourneront autour du domaine de la nouvelle technologie et tous ceux qui pourraient y être affiliés ». Le mouvement de promouvoir les entreprises technologiques a repris de l’ampleur depuis l’année dernière avec le concours national d'innovation technologique (Hariasa).

La finale du premier concours d'idées d'entreprise organisée par Habaka aura lieu lors de la Foire internationale de Madagascar (FIM) 2014. Toutes les idées d'entreprise peuvent être déposées gratuitement au siège de l’association, enceinte CIDST Tsimbazaza jusqu'au 15 avril 2014 prochain. Un formulaire de participation ainsi que le règlement du concours sera disponible en ligne sur son site. Les secteurs d'activité peuvent être extrêmement diversifiés mais pas seulement axés sur les nouvelles technologies ou l'agroalimentaire, thèmes de la 9ème édition de la Foire internationale de Madagascar cette année.

Il y aura 10 projets qui seront sélectionnés afin d’en choisir cinq, qui participeront à la grande finale qui aura lieu le 16 mai pendant la FIM. Parmi les critères de cette première sélection le « Lean canvas » ou « Lean Startup » fera l’affaire. Le lauréat aura la possibilité de participer, soit au Mondiale des Startups en 2015 ou à un programme d'échange internationale des startups. Par ce concours de « Business Model », l'ONG Habaka, Orange Madagascar et la FIM expriment leur désir d’encourager concrètement les projets entrepreneuriaux portés par de très jeunes entrepreneurs Malagasy."
 
La tête dans le Cloud et parrainé par le géant francophone des Telecom, la pépinière malgache est clairement orientée NTIC. Et ça marche !
 
Plus d'infos sur :
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 

Economie bleue : l'océan bleu des Seychelles ?

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 10

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Dans une intervention liminaire sur la thématique du Changement Climatique au Sommet de l'Elysée sur la Paix et la Sécurité, à Paris, le Vice Président Danny Faure a estimé que la mer et l'océan représentaient pour le continent africain une opportunité à développer avec le soutien de la France, dans le contexte du développement durable :
 
« En effet l'avenir de l'Afrique, voire du monde, se conjugue avec la mer.  Il est intimement lié à l'économie bleue, l'économie océanique en tant que ressource, en tant qu'écosystème et en tant que lieu d'échanges. L'économie bleue offre un catalogue inépuisable d'emplois, d'innovation et de croissance. C'est une vision plus dynamique des océans, qui met en relief toutes les immenses possibilités qu'ils offrent.  La France qui s'étend sur trois océans  et qui possède la deuxième zone économique maritime du monde, nous comprend bien», a-t-il conclu.
 
La République des Seychelles s'engage dans une stratégie innovation orientée autour de l'océan et y associe emplois et croissance. Il s'agit là d'une démarche hautement compatible avec l'Innovation en Synthèse Créative puisqu'orientée résultat.
 
Cette approche s'inscrit dans la recherche d'un Océan Bleu elle que décrite par Kim Chan et Renée Mauborgne dans leur ouvrage "stratégie Océan Bleu"...
 
  • Les océans rouges, c’est l’espace stratégique connu, constitué de toutes les entreprises existant à ce jour avec des frontières définies et acceptées où les règles du jeu compétitif sont bien connues. Chaque entreprise essaie de faire mieux que les autres pour s’approprier une part plus importante de la demande existante. Comme l’espace est de plus en plus encombré, les perspectives de croissance rentable se réduisent. Les produits se banalisent et sous l’effet de la concurrence, l’océan devient rouge de sang.

  • Les océans bleus représentent toutes les entreprises qui n’existent pas encore, l’espace stratégique inconnu. Il se caractérise par un espace encore non exploité, la création d’une demande nouvelle et une croissance extrêmement rentable. Certains vont bien au-delà des frontières des périmètres existants, la plupart sont créés à partir des océans rouges. On repousse les frontières présentes, comme l’a fait le Cirque du Soleil car dans l’océan bleu, la concurrence n’a plus d’importance puisque les règles du jeu sont encore à définir.
 
Océan bleu selon Gabriel Dabi-Schwebel
 
... La "stratégie Océan Bleu"  est une stratégie de différenciation par l'offre qui vise à extirper l'organisation de son champ concurrentiel par l'émergence d'un marché innovant où seule ladite organisation est présente.
 
 
Cette stratégie orientée client peut être considérée comme la conséquence positive logique de l'approche Innovation en Synthèse Créative. En effet, à rechercher la satisfaction client par un processus d'amélioration continue transverse à toutes les fonctions de l'entreprise il est plus qu'envisageable de définir des offres perçues comme très différentiantes par les clients.
 
Plus d'informations dans l'ouvrage de référence paru en français chez PEARSON Editions.
 
 
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 



Téléphone : illustration d'un processus innovation en amélioration continue

L'ouvrage "Téléphones : 130 ans d'innovations" de Claude WEILL et Thierry DEPLANCHE illustre à merveille la définition de l'Innovation comme un processus d'amélioration continue orienté client.


 
"En mars 1876, Graham Bell et son assistant Watson travaillent dans leur laboratoire de Boston à améliorer les performances du télégraphe. Par hasard, presque par accident, ils inventent le téléphone. Simple curiosité d'abord, puis accessoire de luxe réservé à une élite privilégiée, le téléphone a connu depuis cent trente ans un développement gigantesque.

Les appareils téléphoniques se comptent aujourd'hui par milliards dans le monde, à peu près autant que de bracelets montres... Les auteurs ont entrepris de relater les étapes les plus marquantes de l'histoire du téléphone et de son environnement : l'univers du téléphone, c'est celui de nos anciens centraux manuels et de leur "demoiselles", des monteurs de lignes et des marins câbliers, des annuaires, de SVP, de l'horloge parlante, etc. C'est aussi celui de la représentation du téléphone dans l'imagerie populaire, la publicité ou le spectacle. Cet ouvrage où se côtoient technique et poésie, esthétique et humour, est illustré de plus de 250 photographies, gravures, cartes postales et documents d'archives provenant de collections publiques et privées."

Cet ouvrage précieux est un parfait témoignage d'une innovation permanente impliquant de nombreux acteurs économiques de par le monde qui ensemble ont permis de répondre à un besoin fondamental du consommateur : communiquer.

Recherche, Veille, Découverte ont jalonné cette aventure qui se poursuit aujourd'hui avec les tablettes, les smartphones ....

A feuilleter pour réaliser à quel point le bon sens, la transversalité, l'observation, l'étude de la concurrence, favorisent ensemble l'innovation.

Plus d'infos sur l'Innovation en Synthèse Créative :
http://recrea-innov.blogspot.fr/2014/04/linnovation-est-une-valse-trois-temps.html
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
A Claude et Pierre-Alain WEILL, enchanteurs de PLV de père en fils
 
Sources :
"Téléphones : 130 ans d'innovations" de Claude WEILL et Thierry DEPLANCHGE, Ed. Du May
 
Autres ouvrages de références des auteurs sur des sujets connexes à l'innovation :
  • "Gosses de pub" de Claude Weill et François Bertin
  • "Belles de pub" de François Bertin et Claude Weill
  • "Bêtes de Pub" de François Bertin et Claude Weill
  • "Au bon vieux temps : Les boutiques d'autrefois" de Claude Weill et François Bertin
  • "Cub' de pub" de François Bertin et Claude Weill
 

OGM : la peur du changement


Innovation : tour d'horizon - Chapitre 9

 
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http://recrea-innov.blogspot.fr/2014/05/innovation-tour-dhorizon.html
 
Dans son ouvrage "OGM - La peur française de l'innovation", préfacé par Maurice Tubiana, Gérard KAFADAROFF nous livre sa vision du débat passionnel et souvent violent qui sévit en Europe depuis plus de quinze ans au sujet des OGM à vocation agricole.

 
 
 
 
Pour la première fois dans l'histoire de l'agriculture, l'amélioration génétique des plantes est contestée. Comment expliquer cette attitude de la société face à des plantes bénéficiant des avancées scientifiques majeures en biologie, massivement adoptées dans la plupart des grands pays agricoles mais interdites en France ?
 
  • Présentent-elles des risques sanitaires ou environnementaux avérés ?
  • Leurs bénéfices pour l'agriculture et la société sont-ils réels, mal compris, étouffés par une désinformation partisane ?
  • Les OGM sont-ils devenus un symbole cristallisant les peurs et les affrontements idéologiques de notre société ?
  • Le progrès génétique et l'innovation doivent-ils être refusés alors que les agriculteurs français sont confrontés à des problèmes de compétitivité et que l'agriculture a pris une place stratégique pour répondre aux importants défis alimentaires, énergétiques et environnementaux du XXIe siècle ?
 
S'appuyant sur des éléments factuels ou validés par la science, l'auteur développe ici ces sujets, affirmant par-là même un regard qui s'écarte de la pensée unique.
 
Sans aucun parti pris sur une question aussi éthique que celle-ci, où chacun aura bien évidemment le droit de faire valoir ses valeurs, observons la difficulté d'aborder le changement dans un contexte où l'innovation touche à la génétique.
 
Un ouvrage passionnant qui illustre les difficultés de l'innovateur quand bien même l'innovation adresse des besoins concrets de consommateurs identifiés.
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 

Asie, Pacifique, classement des villes les plus innovantes


Innovation : tour d'horizon - Chapitre 8
 
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Voici une publication tout à fait remarquable de Sitaresti ASTARINI dans SOLIDIANCE concernant "Les Villes Les Plus Innovantes en Asie-Pacifique" Le premier classement des villes les plus innovantes en Asie-Pacifique.

 
 
D’après l’étude effectuée en 2013 par Solidiance, Singapour, Sydney et Melbourne arrivent en tête du classement des villes les plus innovantes de la région Asie-Pacifique. Les villes classées présentent des conditions locales particulières, favorables à l’innovation dynamisant la productivité et la croissance. Il a été réalisé, en même temps que le classement, un court métrage en coproduction avec l’agence audiovisuelle française Peter Franklin. Des chefs d’entreprise, des responsables gouvernementaux, des artistes, des investisseurs ainsi que d’autres personnes d’influence participent à la définition du concept de “ville innovante” ainsi qu’ aux critères à retenir.
 

Solidiance a procédé à l’étude de 16 villes de la région Asie-Pacifique, les trois villes les plus innovantes sont Singapour, Sydney, Melbourne. Les critères retenus pour lesquels ces trois villes se sont particulièrement distinguées sont :
 
1. les ressources humaines
2. La création, l'application et la diffusion de la connaissance
3. la technologie
4. l’ouverture culturelle
5. les édiles et le cadre réglementaire
6. l’intégration globale et l’orientation vers le futur
 
Par une évaluation approfondie de la région Asie-Pacifique, en utilisant les critères ci-dessus, on obtient le classement suivant :
1. Singapour
2. Sydney
3. Melbourne
4. Hong Kong
5. Auckland
6. Tokyo
7. Seoul
8. Osaka
9. Pusan
10. Taipei
11. Kuala Lumpur
12. Bangkok
13. Pekin
14. Shanghai
15. Mumbay
16. New Delhi
 
Singapour se situe en tête en obtenant des résultats élevès dans la plupart des critères retenus. Elle surpasse les autres villes par son intégration , l'implication des autorités urbaine et par sa réglementation. La ville du Lion est reconnue pour la qualité de ses infrastructures et pour son environnement favorable aux entrepreneurs.
 
Sydney réalise de très bons scores en ce qui concerne l’avancement technologique, les ressources humaines, les jeunes inscrits à l’université représentent 82% d’une tranche d’âge, l’intégration mondiale, la diversité culturelle et sa tolérance. La ville offre une bonne qualité de vie, une bonne connectivité, un environnement protégé.
 
Melbourne figure parmi les villes au cadre de vie le plus apprécié, mais les points forts les plus intéressants sont les ressources humaines et l’avance technologique , notamment en matière d’e-readiness. La population compte 22% de migrants de population d'origines diverses, la société est tolérante et indulgente face à l’échec.
 
L’étude a été conçue par Solidiance pour aider les acteurs de l’industrie à identifier les meilleurs endroits pour implanter et développer leur entreprise.
 
Damien Duhamel, directeur général Asie-Pacifique de Solidiance remarque : “ Nous avons souhaité faire un classement des villes innovantes car cela paraissait plus logique que comparer des pays aux dimensions et au poids démographique disproportionnés. Aujourd’hui la compétition s’effectue à l’échelle des grandes métropoles (technopoles) et non plus à l’échelle des pays. Nous avons donc fait une étude pendant deux ans pour comprendre ce qui rend une ville innovante et pour ainsi définir des critères. Le travail a été si passionnant que Solidiance a décidé de produire un documentaire. Nos clients Fortune 500 et les institutions gouvernementales ont demandé un tel classement afin d’exploiter et optimiser leurs investissements dans l’innovation.”
 
Le court métrage propose des entrevues de cadres dirigeant de grandes entreprises implantées dans les grandes métropoles de la région Asie-Pacifique ainsi que d’autres acteurs (responsables gouvernementaux, universitaires, artistes...) qui expriment différents points de vue sur l’innovation dans les grandes métropoles devenues de grands technopôles.
 
Le film peut être visionné et le rapport complet sur le classement peut être téléchargé sur : www.asiainnovativecities.com.
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 
 
 

L'Afrique sur la voie de l'innovation

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 7
 
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Dans son article "", Trésor Kibangula nous livre une analyse très intéressante de l'innovation en Afrique. Un regard objectif sur les chiffres publiés par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. http://www.wipo.int/export/sites/www/freepublications/en/economics/gii/gii_2013.pdf
 
Malgré leurs revenus souvent faibles ou moyens, certains pays africains ont gagné quelques points dans le classement de l’indice mondial 2013 de l’innovation, publié début juillet. C’est le cas de Maurice, de l’Afrique du Sud, du Nigeria et du Sénégal. Mais pas seulement. Aperçu des pays du continent qui innovent.
 
Ils ne sont pas encore à la pointe de l’innovation, mais ils enregistrent des progrès encourageants. Malgré leur faible ou moyen revenu, certains pays africains, à l’instar de Maurice, de l'Afrique du Sud, de l'Ouganda, du Nigeria ou du Sénégal, s’érigent petit à petit en « pôles dynamiques » où se développent des activités innovantes sur le continent. Un positionnement à la hausse observé dans la sixième édition du rapport sur l’indice mondial de l’innovation, publié conjointement début juillet par l’Université Cornell aux États-Unis, l’Institut européen d’administration des affaires (Insead) et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi).
 
Des experts ont interrogé 84 indicateurs – au delà des critères traditionnels relatifs aux dépenses en recherche et développement - pour parvenir à mesurer l'indice mondial 2013 de l'innovation de chacun de 142 pays sélectionnés à travers le monde. Du fonctionnement des institutions aux résultats obtenus en matière de connaissances et de technologie, en passant notamment par la qualité des universités, le capital humain, les infrastructures, le perfectionnement des marchés et des entreprises, tout a été passé en revue.
 
"Nouveaux acteurs" de l'innovation
 
« Si le classement est dominé par les économies à revenus élevés, plusieurs nouveaux acteurs ont renforcé leurs capacités et les résultats en matière d'innovation », assure Soumitra Dutta, de l'Université Cornell, coéditeur du rapport.
Avec un indice de l'innovation à 66.55 sur 100, la Suisse se maintient en tête, suivie de la Suède (61.36), du Royaume-Uni (61.25), des Pays-Bas (61.14) et des États-Unis (60.31) – 10e en 2012 - qui signent leur retour dans le top 5. Côté africain, c'est Maurice, 53e place mondiale, qui arrive en tête malgré un indice encore en dessous de la moyenne générale (38). L'État de l'Océan indien est talonné par l'Afrique du Sud (37.60), championne du continent en termes des « moyens mis en œuvre en matière d'innovation ». La Tunisie (35.82), l'Ouganda (31.21), le Botswana (31.14), le Maroc (30.89), le Ghana (30.60), le Sénégal (30.48) et le Kenya (30.28) lui emboîtent le pas.



 
Nigeria et Sénégal, bons élèves
 
Au total, 36 pays africains se retrouvent dans le nouveau classement de l'indice mondial de l'innovation, soit deux de plus qu’en 2012, grâce à l'entrée du Cap-Vert et de la Guinée. Certains États ont enregistré des mauvais résultats par rapport à l’année précédente, d'autres, au contraire, ont bien progressé. Parmi ces bons élèves africains, le Nigeria (123e mondial en 2012, 120e en 2013) et le Sénégal (97e mondial en 2012, 96e en 2013) sont les seuls pays à revenu moyen inférieur (suivant la classification de la Banque mondiale), à avoir réussi à gravir quelques marches au classement : trois bonds pour le premier, un pour le second. Au même moment, la position de tous les autres pays de la même catégorie a baissé, sur le continent, de 2 à 22 marches. Mais l’indice global des pays africains en matière d'innovation a, lui, plutôt été revu à la hausse.
 
Le bon résultat du Sénégal s’explique notamment par une « politique volontariste d’ouverture du pays aux nouvelles technologies mais aussi par la vivacité d’une population jeune et innovante », soutient Julie Owono, responsable Afrique d’Internet sans frontières, une association de promotion de la liberté d’expression sur la Toile. « C’est le seul pays de l’Afrique de l’Ouest francophone à s’être doté d’un incubateur, le CTIC Dakar, pour coacher et accompagner les projets innovants », ajoute, de son côté, Serigne Barro, responsable de l’agence digitale People Input, qui accompagne sur le continent les entreprises, les opérateurs télécoms, voire les institutions, dans la mise en œuvre de leurs projets tournés vers les nouvelles technologies.
 
Pays à revenu faible, l’Ouganda (89e mondial), le Kenya (99e), le Mali (106e), le Burkina Faso (116e), le Mozambique (121e), la Gambie (122e), le Bénin (127e), l’Éthiopie (129e), le Niger (131e) et le Togo (139e) réalisent également des bons résultats à l’indice mondial 2013 de l’innovation par rapport à l’an dernier.

Le continent reste cependant confronté à plusieurs difficultés qui freinent son élan vers l’innovation : « accès difficile à l’Internet, insuffisance d’investisseurs et d’incubateurs, sous-exposition des projets innovants, régime réglementaire non adapté au secteur… », tente d'énumérer Serigne Barro. « Il faut ajouter à cela des problèmes d’électricité devenus récurrents dans plusieurs pays africains », relève Julie Owono, dont l’organisation participe au projet Feowl, une plateforme lancée en ligne et destinée à évaluer, notamment à Douala, l’impact réel des délestages sur l'accès des populations à l'internet.
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 

Guyane : la Stratégie Régionale de l'Innovation en action

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 6

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A l'initiative de la Commission Européenne, et en application de la stratégie de Lisbonne, l'ensemble des territoires européens ont développé pour la programmation 2007-2013 une Stratégie Régionale de l'Innovation. Ce document vise à mieux coordonner et à donner une visibilité aux actions en matière d'innovation soutenues par le territoire, en cohérence avec les objectifs nationaux et communautaire.
 
Cette démarche de concertation a impliqué l'ensemble des partenaires guyanais pendant plus d'une année afin d'aboutir à un document de synthèse, validé par le Comité National de Suivi des Fonds Européens en 2009. Les actions prévues sont mises en œuvre par la Région Guyane, en partenariat décisionnel avec les autres partenaires des fonds européens : l’État, le Conseil Général et le CNES.
 
En Guyane la Stratégie Régionale d'Innovation a pour ambition de répondre à 3 enjeux majeurs pour le territoire :
  • Améliorer l'aide publique et le conseil aux entreprises
  • Développer l'excellence afin de rendre le territoire attractif et compétitif à l'échelle internationale
  • Développer une gouvernance territoriale efficace et pérenne.

Pour atteindre ces objectifs, un plan d'action, articuler en  5 axes a été proposé :
  • Mettre en place un plan offensif de rattrapage des compétences, tenant compte du contexte spécifique de la Guyane
  • Renforcer l’efficacité des organismes publics en charge du soutien aux entreprises
  • Développer l’excellence territoriale par la valorisation économique des bio-ressources
  • Faire des télé technologies un atout emblématique d’attractivité du territoire
  • Garantir une gouvernance territoriale forte
Plus d'infos sur :
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 
Source : Blog de la stratégie régionale d'innovation en Guyane - SRI Guyane - Innovation Guyane

Afrique : le Développement Durable comme moteur de l'innovation

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 5

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Le "Forum Afrique 2013 – 100 innovations pour un développement durable" a sélectionné 100 innovations dont 21 ont été présentées le 5 décembre 2013 à Paris lors d’un événement organisé en amont du sommet de l’Élysée pour la Paix et la sécurité en Afrique. Cet évènement a permis aux innovatrices et aux innovateurs de présenter leurs réalisations et de développer des coopérations avec des partenaires financiers, des entreprises, des chercheurs et des organisations non gouvernementales.
 
Plus de 800 candidats ont répondu à l’appel aux innovateurs lancé en septembre 2013 par le ministère des Affaires étrangères, sous l’impulsion du ministre délégué chargé du Développement, Pascal Canfin, en partenariat avec l’Agence française de Développement (AFD). Les projets récompensés vont de la construction de Haute Qualité Environnementale (HQE) à la micro-finance, en passant par l’alimentation, les systèmes d’information, le recyclage, l’agro-écologie ou les transports.
 
Voir la vidéo :
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 
Source : France Diplomatie : "Forum Afrique – 100 innovations pour un développement durable"
 

 

L'innovation dans le Maghreb

Innovation : tour d'horizon - Chapitre 4

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Abdelkader ZAHAR nous livre sa vision de l'innovation dans le Maghreb intitulée "La Tunisie leader maghrébin de l’innovation, l’Algérie à quatre places du dernier".
 

 
Le Maghreb de l’innovation est en constant recul, selon l’indice mondial de l’OMPI pour 2013. La Tunisie maintient quand même son leadership dans la région. Alors que l’Algérie continue à creuser vers le bas du tableau mondial.
  
La Tunisie est en tête du Maghreb dans l’indice mondial de l’innovation 2013 (GII 2013) de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Même avec la perte de 11 places, la Tunisie se classe à la 70e position mondiale, dans la catégorie des pays à revenu moyen-supérieur, avec une note de 35,82/100. Le Technopark El Ghazala est cité comme référence en matière de "dynamique de l’innovation dans le monde arabe". "Avec un écosystème diversifié" El Ghazala "peut créer un environnement dynamique où l'innovation peut prospérer", indique le rapport de l’OMPI. "Il comprend une pépinière d'entreprises, un centre de recherche dédié à l’industrie TIC (Centre Etude Recherche Télécommunications ou CERT) et différentes écoles de télécommunication, y compris deux écoles doctorales, et plusieurs divisions de recherche en relation avec des disciplines liées aux TIC", affirme encore le document de l’OMPI. Le plus important, selon l’Organisation, c’est que le technopôle El Ghazala permet un transfert de technologie entre des multinationales et des entreprises locales des TIC. "L'environnement offert par El Ghazala, à travers des mécanismes de transferts de technologie des multinationales vers des PME nationales, le partage des ressources, la collaboration universités-entreprises, et la participation à des foires et autres événements thématiques, a contribué à favoriser la synergie avec différents acteurs du technopôle. Par exemple, 23% des partenariats inter-entreprises ont été mis en place pour travailler sur divers projets, et 23% sont en voie de mise en forme", ajoute le GII 2013. Aussi, le nombre d’employés travaillant au Technopark El Ghazala est passé de 500 en 2005 à 2000 actuellement.
 
Un léger recul du Maroc
 
Dans le GII 2013 de l’OMPI, le Maroc a perdu 4 places, en se classant 92e mondial avec une note de 30,89/100, dans la catégorie des pays à bas revenus. Le Parc Haliopolis d’Agadir, de traitement des produits de la mer, est également cité dans le rapport annuel de l’OMPI comme exemple d’innovation dans le monde arabe. "Agadir, à travers Haliopolis, est devenue au cœur de la stratégie halieutique (du Maroc), pour renforcer la contribution du secteur de la pêche à l'économie nationale en triplant sa valeur ajoutée pour atteindre 22 milliards dirhams d’ici 2020". A ce propos, le rapport indique également que le secteur de la pêche et de la transformation des fruits de mer "est doté de ressources humaines qualifiées, et de centres de formation spécialisés dans l'industrie halieutique. Selon le rapport de l’OMPI, le gouvernement marocain "a mis en place un package attractif d'incitation pour encourager les entreprises à investir à Haliopolis". Lancé en 2009, le Parc Haliopolis vise à "regrouper tous les acteurs de la chaîne de valeur de la transformation des fruits de mer, et d'intégrer les différents acteurs comme sources d'innovation", ajoute le GII 2013.
 
L’innovation en Algérie… peut attendre
 
Dans le rapport 2013, l’Algérie perd 14 places en se classant au 138e rang mondial (sur 142 pays au total) en matière d’innovation, avec une note de 23,11/100. Dans le sous-indice input de l’innovation, elle arrive à la 112e place (31,61/100), contre la 141e place (12,62/100)dans le sous-indice ouput de l’innovation. Par secteurs, l’Algérie réalise la 118e place dans le chapitre "Institutions" qui comprend les politiques de régulation, de l’environnement des affaires et de développement durable. Dans le chapitre "Ressources humaines et Recherche", l’Algérie se classe 79e mondial (47,1/100). En matière d’infrastructures TIC et autres, elle réalise la 93 place (125e pour les e-services gouvernementaux et 111e pour l’e-participation). Alors qu’en ce qui concerne la "sophistication du marché" (crédits bancaires, investissement et concurrence), l’Algérie arrive à la 114e place (38,4/100). Dans le chapitre "Sophistication de l’économie" qui comprend le niveau de formation des travailleurs, la recherche et développement, et les brevets, l’Algérie fait pire que son classement global en arrivant à 139e place. Tout comme dans le "L’Ouput de créativité", qui comprend la création d’entreprises TIC et la créativité on-line, où elle atteint la 140e place. Parmi d’autres pays du classement mondial de l’innovation, nous retrouvons l’Egypte (108e), la Syrie (134e), et le Yemen (142e). Comme pour Oman, le Koweït, les Emirats Arabes unis, le Bahreïn, le Yémen, la Syrie, l'Azerbaïdjan, l'Egypte et le Liban, les performances de l’Algérie en matière d’innovation sont jugées en-dessous de leurs niveaux de revenus.
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
 
Source : MAGHREB EMERGENT - samedi 6 juillet 2013 12:59

dimanche 18 mai 2014

Coaching : l'innovation redonne du sens à la vie professionnelle

Redonner du sens ...
 
La question du sens de la vie est omniprésente. Chez les cadres trop investis, parfois à la limite du Burn-Out, il est demandé de "prendre du recul". La conséquence est souvent un questionnement qui résulte dans une perte de repères. Car à prendre de la hauteur, à se détacher des tâches opérationnelles, les collaborateurs font le constat d'une inadéquation entre leur niveau d'investissement professionnel et les bienfaits personnels qu'ils en tirent.
 
 

Attention il n'est pas question ici de considérations pécuniaires. Le niveau de rémunération n'a aucune incidence sur la satisfaction des salariés, ni aucun impact durable sur le Bonheur. De nombreuses études scientifiques ont été conduites qui démontrent toutes qu'une fois les besoins élémentaires assouvis (Cf. Pyramide des besoins d'Abraham MASLOW) l'argent ne contribue que faiblement au bonheur. Donnant raison au vieil adage "L'argent ne fait pas le bonheur". (1)
 

 
Pyramide des besoins - Abraham MASLOW
 
D'une manière générale, peu de collaborateurs sont en mesure de répondre à la question "quelle est votre contribution personnelle au projet d'entreprise?". Une des raisons en est, et non des moindres, leur niveau d'information sur le projet d'entreprise en lui-même. Demandez autour de vous et vous ferez le constat surprenant que peu de vos proches ont connaissance de la vocation de leur entreprise, de la vision des parties prenantes et donc de la mission que les actionnaires ont confié à la Direction. Dès lors il n'est guère étonnant que le management intermédiaire ait du mal à concilier les attentes individuelles des subordonnés avec les objectifs fixés à leur service. En entretien individuel, combien de managers se sont vu contraints de défendre des objectifs chiffrés sans en comprendre le sens : "Pourquoi 3% de productivité en plus, pourquoi pas 4% ?", "Pourquoi 1.5% d'économies sur les frais de déplacement, pourquoi pas 2%". Loin ici l'idée d'affirmer que ces chiffres tous ensemble ne font aucun sens. Simplement ils ne font sens qu'une fois agrégés (enfin on l'espère).
 
Revenons au cas de nos cadres qui s'interrogent sur le sens de la vie. Les travaux de Martin SELINGMAN, chercheur américain en psychologie et professeur à l’université de Pennsylvanie, fondateur de la nouvelle psychologie positive fonde sa théorie du Bien Etre sur l’augmentation de l’épanouissement de l’individu par :
  • L’émotion positive
  • L’engagement
  • Les relations interpersonnelles positives
  • La réussite
  •  Le SENS DE LA VIE
Autrement dit, quand bien même votre action professionnelle serait couronnée de succès, établie dans un contexte d'engagement positif des autres collaborateurs et générant de surcroit des émotions positives à chacun, il manquerait encore l'essentiel : POURQUOI ?
 
Car comme nous l'a dit Albert CAMUS « Le sens de la vie est la plus pressante des questions. »

Et il existe bel et bien une convergence au sein de la communauté scientifique qui établit le lien entre Bonheur, Bien Etre et SENS. (2)
 
En coaching la question du sens de la vie se pose très rapidement. Applicable au contexte professionnel cette question ne se satisfait plus des seules considérations de développement personnel (accroissement des compétences, reconnaissance sociale, réalisation de soi, etc.). Cette réflexion tend vers une dimension transcendantale : "quelle trace vais-je laisser aux générations futures?". Entendons-nous bien, cette réflexion spirituelle n'a aucune connotation religieuse même s'il n'est pas exclu pour les croyants de relier leurs convictions à ce questionnement intérieur. Ce concept apparenté à l’immortalité est baptisé « générativité » par le psychanalyste Erik ERIKSON. Il est question pour l’individu de s’inscrire dans le cycle des générations en assurant la transmission de ses savoirs.

L'approche Innovation Synthèse Créative se caractérise par sa transversalité et sa projection dans l'avenir. En associant tous les services de l'entreprise dans la recherche d'offres répondant aux besoins des clients, cette approche donne un sens à l'action de chacun.

C'est déjà un bon début, non ?

Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
A Sylvain, Arnaud, Olivier, Philippe, Frédéric, Antoine, Joël, Stéphane, Christian, Mathieu, Jean-Baptiste, François, et tous les autres ... séances de coaching mémorables. Bon vent à vous!

Sources de cet article :
 
(1) Yves-Alexandre THALMANN, "Les fabuleux pouvoirs de la psychologie positive", Ed. Jouvence
(2) Jacques LECOMTE, « Donner un sens à sa vie », Editions Odile Jacob

vendredi 16 mai 2014

+500 visiteurs en 48 heures

Signe de l'importance accordée à l'innovation par les réseaux sociaux, le blog a reçu un nombre de visiteurs tout à fait inattendu à ce stade de son développement.
 
Merci encore pour vos encouragements, je tâcherai d'être à la hauteur de vos attentes!
 
Bien à vous
 
Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
Spéciale dédicace à l'Ecole Internationale du Rire et du Bonheur +Corinne Cosseron

 
 

jeudi 15 mai 2014

La transversalité, la nouvelle arlésienne du management ?

En préambule je vous livre le test suivant "Evaluez la transversalité de votre organisation". Choisissez parmi les propositions, celle qui vous parait la plus adaptée et notez-là, synthèse disponible à la fin.



Question 1 :
Définissez la communication interne dans votre organisation :
  1. Un exécutoire pour notre direction qui fait l'éloge de la stratégie et nous rappelle nos objectifs
  2. Un suivi méticuleux des mises à jour de toutes nos procédures internes
  3. Une tribune pour chaque service où un éclairage est apporté sur les initiatives de chacun

Question 2 :
Définissez le niveau de partage de la base de connaissance :
  1. C'est quoi une base de connaissance ?
  2. Les procédures internes sont stockées sur un disque partagé
  3. Chaque document formalisé est disponible sur l'intranet avec des tags facilitant sa recherche

Question 3 :
Définissez le niveau de partage de la base de compétences :
  1. Encore une base ? mais vous en avez encore beaucoup en magasin des comme ça ?
  2. La DRH tient à jour une description des coefficients salariaux
  3. Chaque poste de l'organisation est défini selon une logique Rôle/Responsabilité/Compétence

Question 4 :
Définissez le niveau d'information des collaborateurs sur les projets dans l'entreprise :
  1. Ca dépend de l'assiduité de chacun à la pause café-clope
  2. Lors de la réunion annuelle nous sommes informés des grands projets en cours
  3. Une information régulière décrit les enjeux, les acteurs et l'agenda de chaque projet majeur

Question 5 :
Décrivez le niveau d'implication des collaborateurs dans les projets innovation de l'entreprise :
  1. Quels projets innovation ?
  2. Les gens de la R&D et du Marketing sont très "secret-défense" chez nous
  3. Chaque projet innovation est issu de la veille effectuée par chaque service de l'entreprise

Synthèse du test : comptez le nombre de réponses "1", "2" et "3" et lisez le commentaire humoristique correspondant à chaque situation :
  • Vous avez un maximum de "1" : youppie, votre organisation est un véritable gisement d'amélioration, faîtes le savoir et préparez-vous au changement
  •  Vous avez un maximum de "2" : vous ne partez pas de zéro, les bases sont saines, au boulot!
  •  Vous avez un maximum de "3" : mesurez votre chance en pensant à celles et ceux qui n'ont que des "1" et des "2".

Maintenant que vous êtes au clair sur votre propre situation, abordons le thème du jour ...

La transversalité, tout le monde en parle. Mais qu'est-ce donc?
  • Un modèle d'organisation parfait donc inaccessible
  • Une théorie globalisante du management participatif
  • Une approche humaniste des relations dans l'entreprise
  • Un truc de consultant pour vendre des prestations hors de prix
  • Un peu tout ça à la fois
A défaut d'avoir trouvé sur le Net une définition qui colle à l'usage contemporain tel que nous le connaissons dans les organisations, je me suis attelé à rédiger celle-ci :
 
"La transversalité désigne la qualité des sous-ensembles d'une organisation à collaborer de la manière la plus efficace dans la perspective de l'atteinte de l'objectif commun. La transversalité se caractérise par le partage d'informations, la mutualisation des moyens et des hommes."
 
Si la transversalité s'est invitée dans les pauses café, les communiqués internes et les présentations PowerPoint de tout acabit c'est vraisemblablement en réaction au constat de cloisonnement, d'isolement et de manque de communication que nous observons au sein des organisations. Je ne traiterai pas dans ces lignes de la causalité du phénomène, même si comme tout un chacun, je salive à l'idée de vous abreuver de mes convictions personnelles sur l'usage des mails, la réunionite, l'absence de maîtrise de la communication, les jeux de pouvoir, l'individualisme, etc. Chacun s'est déjà sans doute forgé sa propre conviction, et chacune est éminemment respectable!
 
La prétention de ce blog est de vous éclairer sur les bienfaits d'une approche Innovation qui replace le Projet d'Entreprise au cœur des préoccupations de chaque service, de chaque collaborateur et qui oriente les projets de l'entreprise dans le sens de la satisfaction de ses clients. Partant d'un postulat globalement partagé qu'un client satisfait est gage d'avenir, qu'une stratégie orientée clients est plus pérenne qu'une rentabilité immédiate.
 
La transversalité ainsi définie est cohérente avec l'idée d'un processus innovation comme processus d'amélioration continue, porteur de sens et de valeur. L'objectif commun est la pérennité de l'entreprise dans le cadre fixé par son projet qui définit sa vocation au regard de sa clientèle. L'innovation est le moyen d'assumer cette vocation dans le temps, en élaborant des offres (produits et services) au regard des attentes des clients.

Et la transversalité est un principe de management qui facilite l'association de tous les services l'entreprise à cet objectif commun.



Guillaume Nanot @ recrea-innov - Apicoove Editions - 2014
Spéciale dédicace aux eMBA HEC 2010 et aux Fortuniens

Sources de cet article (non citées) :